Les objectifs :

Pourquoi souscrire à la dette privée ?

La dette privée a connu un développement récent dans le domaine des stratégies d’investissement alternatives. Elle a été largement adoptée après la crise financière mondiale de 2008, lorsque les prêteurs conventionnels, tels que les banques, se sont retirés de certaines de leurs activités de prêt, ouvrant la voie aux prêteurs privés.


La dette privée fait référence à un outil permettant aux entreprises non cotées en Bourse, généralement des PME (petites et moyennes entreprises) et des ETI (entreprise de taille intermédiaires), de réaliser diverses opérations grâce à un emprunt souscrit auprès de fonds de financement spécialisés. Elle constitue donc une alternative flexible au prêt bancaire traditionnel ou à l’émission d’obligations sur les marchés, pour financer une acquisition, le développement, le refinancement des capitaux propres ou encore un projet de transmission d’entreprise.

En contrepartie de leur souscription à la dette privée, les investisseurs sont rémunérés en intérêts, appelés coupons, versés trimestriellement à terme échu. Le capital investi est quant à lui remboursé in fine, c’est-à-dire à l’échéance prévue au moment de la souscription s’il y en a une, ou lors d’une demande de rachat si le fonds est evergreen (sans limite de durée)
Quel intérêt d’avoir de la dette privée dans son portefeuille ?
Les stratégies de dette privée offrent de nombreux avantages potentiels aux investisseurs. En l’espace d’un peu plus d’une décennie, le crédit privé est passé d’une stratégie d’investissement spécialisée à une classe d’actifs très populaire auprès des investisseurs institutionnels. Cette classe d’actifs s’ouvre aux investisseurs privés depuis peu.

Ces stratégies présentent plusieurs avantages pour l’investisseur :

– Diversification : Les fonds financent plusieurs dizaines de sociétés permettant de diluer le risque du portefeuille, s’ajoutant ainsi à la faible corrélation avec les marchés financiers.
– Fort engagement : Ils permettent de s’exposer à l’économie réelle via une exposition à des entreprises performantes non cotées avec un impact direct sur les écosystèmes locaux.
– Potentiel de rendement : Les fonds de crédit privé peuvent éventuellement permettre d’obtenir des rendements plus attrayants que les actifs traditionnels comme les fonds obligataires.
– Sûretés réelles : Certaines sociétés de gestion prennent des sûretés réelles en cas de défaut de l’entreprise débitrice sur ses comptes bancaires, ses titres de participation ou ses biens immobiliers.

Le choix de la société de gestion permettant d’investir en dette privée est guidé par la solidité de l’acteur ainsi que par ses agréments auprès des autorités de contrôle française. Certaines sociétés de gestion spécialisées dans cette classe d’actifs parviennent à délivrer un fonds classifié en échelle de risque de 3/7, soit un niveau risque/ performance équivalent à la classe d’actif immobilière indirecte.

Quelle est le fonctionnement d’un fonds de dette privée ?

Nos fonds partenaires sélectionnent les entreprises financées selon des critères financiers et extra-financiers tels que des critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance. La société de gestion négocie ensuite les conditions de l’emprunt à savoir, les frais de dossier, le taux des coupons et l’échéance du remboursement (souvent comprise entre 3 et 7 ans). Les sociétés de gestion financent plusieurs dizaines d’ETI (entreprise de taille intermédiaires) à travers des prêts structurés sous forme d’obligations. En contrepartie, ces prêts sont sécurisés soit par des garanties prises sur les comptes bancaires de la société emprunteuse, sur les titres de participation ou encore via des hypothèques sur les actifs immobiliers de la société débitrice, apportant ainsi une protection aux investisseurs sur la valeur du fonds acquis et reflétant ses investissements.
En général, les fonds partenaires n’ont pas de maturité, donc pas de durée maximale. L’investisseur peut solliciter des rachats chaque trimestre à la valeur liquidative du fonds. Règlementairement les sociétés de gestion doivent maintenir en permanence 20 % de liquidités, permettant ainsi d’avoir une capacité de traitement des demandes de rachat. La liquidité peut également être assurée grâce à l’entrée de trésorerie apportée par les frais de dossier réglés par les sociétés débitrices cumulés aux coupons dus (intérêts de l’emprunt versés par l’entreprise débitrice). La durée de détention conseillée est de 8 ans.